Après de longs mois d'absence nous voilà de retour pour une mise à jour du blog... 10 mois sans écrire alors nous allons simplement faire une retrospective des moments forts. 

Fin octobre 2011 - début novembre 2012 : New Zealand !

Nous étions tombés amoureux de la Nouvelle Zélande et nous nous étions promis d'y retourner. C'est chose faite ! Cette fois-ci pour découvrir les Coromandel et profiter d'Auckland. Il nous restera donc à faire le sud de l'île du sud... pour un autre voyage qui sait !

Nous nous installons dans notre location, un appart-hotel, idéal pour la petite troupe !

Narnja ? Oui presque... Cathedral Cove c'est sur cette plage qu'ont été tournées les 1ères scènes du film... Superbe balade, avec des chemins et accès entretenus jusqu'à cette petite plage paradisiaque...

Une escapade le long de la côte pour découvrir l'ensemble de la péninsule...

Une matinée à Hot Water beach ! Sur cette plage il suffit de creuser un peu de sable et des sources chaudes permettent de faire des petites piscines chauffées ! Etonnant et super agréable !

Nous poursuivons notre découverte de la péninsule côté ouest cette fois-ci... Sur les bons conseils des "Frogs in NZ" (un guide et un site parfait pour préparer les vacances en NZ) nous nous arrêtons déjeuner à Coromandel Town, au Driving Creek Café une adresse bio, ambiance hyppie new age ! Extra !

Après le déjeuner nous nous dirigeons vers Driving Creek Railway and Potteries. Barry Brickkell, un écologiste et artiste potier a créée cet endroit au coeur de la végétation. 3 km de petit train dans le bush, une joli visite hors du temps. Le rêve de barry : que les fameux kiwis réinvestissent les lieux ...

Après 4 jours de vadrouille au coeur des Coromandel nous rejoignons Auckland. Au programme balade dans la ville et dans les parcs. Une petite bouffée de vie urbaine avant de rejoindre Tahiti.

Les enfants ont particulièrement adoré le zoo !

Une nouvelle fois nous sommes sous le charme de la NZ... Il nous restera le sud de l'île du sud à découvrir... Une autre fois qui sait ?

Après une journée bleue, la journée verte ! Quand on va jusqu'au bout du quartier de Titioro à Papeete, au coeur de la vallée de la Fautaua, on peut faire une très belle randonnée, avec des chemins accessibles pour tous.

Pour s'y rendre, c'est un peu comme une chasse au trésor... dont voici le parchemin : une fois passer le quartier "industriel" de Titioro continuez toujours tout droit (pas difficile, il n'y a qu'une seule route !), passez devant la statue de Pierre Loti (on prendra le temps de s'y arrêter un jour pour vous conter l'histoire tahitienne de Pierre Loti).  Poursuivez donc votre chemin jusqu'à la SPEA (société polynésienne des eaux et assainissements). Entrez dans l'entreprise et garez vous sur le parking. Normalement il faut payer un droit de passage préalable à la mairie de Papeete. mais en semaine c'est bien rare que cela soit nécessaire. Nous passons donc à l'oeil !

C'est parti pour une jolie balade !

En chemin, nous ramassons les petites graines rouges pour faire des colliers. Ce sont des "pitipiti'o" et des pitipiti'o popa'a" les premières ont une tâche noire et les autres sont toutes rouges. Elles sont très utilisées aux îles Marquises pour l'artisanat des mamas. Nous trouvons également une liane de Vanille, admirons les bambous et les arbres qui nous entourent.

Une rivière Fautaua, qui prend sa source au pied du Mont Aorai, du Diadème et du Mont Marau, creuse la vallée. 

En décembre 1846, un épisode de la guerre de Tahiti s'y joua. A cette époque en effet, les protestants anglais et les catholiques français convoitaient le territoire. Même au bout du monde les british et les frogs se font la guerre !

En ce mois de décembre 1846 donc, les pro-français prennent aux pro-anglais le fort de la Fautaua en coutournant, de nuit, les accès bien gardés par les anglais.

Petite parenthèse d'histoire fermée, revenons à notre balade. Si on prend le petit pont, on peut monter et prendre de la hauteur pour voir la cascade qui alimente la rivière. Une prochaine fois nous prendrons le petit pont pour escalader. Mais pour l'heure, on a adoré regardé les dessins psychédéliques dessinés dans l'eau par les algues.

Vert électrique superbe !

Les vacances c'est bien mais la rentrée de septembre c'est aussi l'occasion de faire la fête !

Une fête avec les collègues de Michel chez son directeur. Au programme veau à la broche dans le jardin, ukulele et détente. Marceau et Anouck sont fan de la musique et de la danse tahitienne. Un dimanche très sympa !

Puis le week-end suivant, une fête aussi avec les copains et copines ! Miss Anouck est aux anges de voir ses amis à la maison et Marceau participe aussi à la fiesta... Lucas, Maïlys, Eeva, Naïa et Pierre-Antoine sont au rendez-vous.

Miiiiam un bon goûter plein de couleurs, bonbons et gâteaux ! Recette infaillible pour reprendre gaiement cette année de maternelle !

Le mois de juillet est passé à une vitesse folle. Un retour aux sources qui ont tous fait très plaisir.

Instants choisis des loulous.

La colo' avec les cousins chez Papi et Mamie

Puis en Bretagne avec Papi, Mamie, Pépé, Tonton, Tata et toute la famille

Le mariage de Christophe et Emilie

Puis avant de revenir à Tahiti notre halte chez les américains.

Hollywood Boulevard...

Toujours à Los Angeles, notre rencontre exceptionnelle avec Mickey et Minnie !!!!

Les priiiiiincesses !!

Et aussi les parades ! On a adoré nos deux jours chez Mister Disney !

Nous poursuivrons ce périple marquisien par Nuku Hiva. Cette île est la plus peuplée de l'archipel avec ses quasi 2800 habitants. Taiohae, le village principal, concentre presque 2000 habitants. 

Pour gagner Taiohae depuis l'aéroport, il faut traverser le coeur de l'île pendant 1h45. 15 minutes de route non goudronnée, infaisable sans 4x4, puis on atteint une route bétonnée qui n'a que quelques années. Une traversée exceptionnelle qui commence par un arrêt au grand canyon, puis les crêtes vertigineues, et la bien-nommée Terre Déserte. Quand enfin, un virage laisse découvrir la baie de Taiohae, je réalise combien les habitants des Marquises sont loin du monde, isolés et protégés.

J'arrive à la subdivision des îles Marquises, l'équivalent d'une sous-préfecture. Ici une équipe de 6 collègues est en poste. Petite mise au point avant la réunion (est-ce nécessaire de rappeler que je travaille ?).

Le lendemain matin petite promenade dans le village. Une seule rue principale, la mairie, le centre artisanal, et ... la prison (à 17h les prisonniers sont dans la cour principale, sans barrière, sans rien que leur conscience pour les retenir... et ça marche ! La magie des Marquises !)

Il est temps de quitter Nuku Hiva pour voler vers Hiva Oa.  Atterrissage au creux de la vallée.

C'est sur cette île des Marquises, que deux artistes sont tombés d'amour pour les paysages et les habitants, pour la culture et le parfum d'ailleurs. C'est ici qu'ils ont choisi leur dernière demeure.

Paul Gauguin. C'est ici qu'il s'est éteint en 1903 et où il a peint une grande partie de son oeuvre polynésienne. Bien que son oeuvre soit incontestée, son apétance pour les trop jeunes filles laisse un goût amer quant à la véritable personnalité du peintre.

Pour autant à Atunoa, la "maison du jouir" a été conservée, empreinte du passé... A l'entrée, une devise "soyez mystérieuses, soyez amoureuses vous serez heureuses..." Mais, entre nous, pour qui se prend-il celui là !!!

Au centre culturel qui jouxte la maison, de nombreuses oeuvres de l'artiste reproduites.

Jacques Brel est aussi venu fermer les yeux à Hiva Oa où il repose. Sa dernière chanson consacrée aux Marquises est frissonnante de vérité.

Dans un hangar d'Atuona (le principal village de Hiva Oa), à quelques mètres derrière la maison de Gauguin, on peut découvrir Jojo, le coucou que Brel pilotait. Il rendait bien des services aux habitants de l'île qui se souviennent d'un homme discret et solitaire.

Son goût du voyage, de l'aventure, des "gens" a été assouvi ici... sur "cette île perdue. belle à creuver". Il ne pouvait mieux décrire cette terre sauvage et sublime. Il a terminé sa vie ici où ainsi qu'il commence sa chanson "gémir n'est pas de mise aux Marquises..."

Enfin et surtout, rendons aux Marquisiens ce qui appartient aux Marquisiens. Ces deux artistes ne sont pas l'essentiel de la beauté et des merveilles de l'archipel. Ils ont contribué à faire connaître cette culture forte de sens, de valeur, d'espoir et de spiritualité, et c'est bien cette culture qui fait la richesse et la beauté des Marquises, celle des Marquisiens. Un peuple qui, pour moi, dégage beaucoup de force, de courage, de noblesse de coeur, de douceur et d'amour.

Le coeur du Pacifique battrait-il ici ?